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L'Économie Algérienne

Aperçu sur l’économie nationale

Grâce à une situation géographique stratégique, au centre de la région méditerranéenne, qui relie l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, l’Algérie dispose d’énormes opportunités pour son économie et ses partenaires.

L’Algérie est le seul pays qui relie la zone méditerranéenne au cœur de l’Afrique par une route construite en Algérie qui traverse le désert du Sahara. L’Algérie peut bénéficier d’un accès immédiat à sept (7) marchés frontaliers dans les pays voisins.

Elle bénéficie d’une infrastructure fonctionnelle et moderne qui répond aux normes internationales et comprend des routes, des ports, des aéroports et des télécommunications développées.

Les politiques publiques de développement couvrent toutes les régions du pays, avec des transferts sociaux du budget de l’État visant à répondre aux besoins des citoyens en matière d’éducation, de soins médicaux et de logement.

Dans le secteur agricole, les plans du gouvernement ont été relancés et diversifiés grâce à une expansion des terres cultivées, à une impulsion donnée au développement de nouvelles zones agricoles et à la rehabilitation des terres dans les zones rurales.

Dans le secteur de l’industrie et des services, la promotion de l’investissement a entraîné la résurgence de l’industrie sidérurgique, de la construction mécanique et de l’agro-industrie, et a contribué à la création d’un nombre important de PME.

En 2014, la chute des cours mondiaux du pétrole a certainement impacté l’économie du pays. Cependant, le gouvernement a profité de la situation pour présenter des politiques audacieuses visant à diversifier l’économie et à améliorer le climat des investissements en bénéficiant davantage aux investisseurs privés locaux et étrangers. Les nouvelles politiques d’investissement se concentrent sur la facilitation des investissements en rationalisant les procédures de création d’entreprises, la conduite des affaires, les projets d’investissement et le gain de temps et la réduction des coûts administratifs.

Produit Intérieur Brut (PIB)

L’Algérie a connu une croissance positive soutenue et continue du PIB réel en monnaie locale, chaque année, pendant plus de 15 ans

Le PIB a enregistré 170 milliards de dollars en 2018. L’économie a progressé de 1,4 en 2017  et de 1,5% en 2018 (Office national des statistiques).

Le produit intérieur brut (PIB), hors hydrocarbures, a augmenté de 3,8 en 2018. Ce taux de croissance a été principalement tiré par les secteurs de l’agriculture, de la construction, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP), ainsi que les services marchands et industriels.

Réserves de change

Les réserves de change du pays ont été de 62 milliards de dollars américains en décembre 2019 (Banque d’Algérie).

Commerce

Le pays a traditionnellement maintenu un excédent commercial, qui a été réduit avec la chute des prix du pétrole à partir de 2014.

La balance commerciale de l’Algérie a connu un déficit de 6,11 milliards de dollars en 2019, contre un déficit de 4,53 milliards de dollars en 2018, en hausse annuelle de 34,81%. En 2019, les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 85,43%, contre 90,22% en 2018, (Direction Générale des Douanes)

Le plan d’action du gouvernement entend rétablir la balance des paiements en réduisant les importations improductives et en favorisant les exportations hors hydrocarbures par la promotion de la production nationale.

L’Algérie envisage d’entreprendre les actions nécessaires pour réduire le déséquilibre de sa balance commerciale des produits alimentaires et agricoles de base à l’horizon 2024 à travers le développement durable de l’agriculture et de la pêche ainsi que la rationalisation des importations des produits subventionnés, selon le plan d’action du Gouvernement (APS)

Il convient de noter que l’Algérie a ratifié l’Accord de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf)

La ZLECAF est une zone géographique continentale dans laquelle les biens et services circulent sans restriction entre les États membres de l’Union africaine. Elle est entrée en vigueur le 30 mai 2019 dans le but d’établir un marché unique des biens et services au niveau continental, basé sur la libre circulation des activités et des investissements.